Caravane de la France aux Alpes autrichiennes - Partie 3.

Lundi - nous nous levons traditionnellement assez tôt le matin et après le petit-déjeuner et la douche, nous sommes partis sur une autre selle alpine (Furkapass), que nous avons parcourue dans le brouillard l'année dernière avec une visibilité de 20 mètres. Cette fois on profite du beau temps, il fait azur, soleil et chaleur, on ne peut donc pas rater le glacier du Rhonegletscher. Nous ne l'avons pas vu du tout la dernière fois à cause du brouillard. Nous sommes ici avant l'ouverture, nulle part même un animal vivant, nous avons donc la chance d'observer des chamois à une distance d'environ 40 mètres. Maintenant, nous descendons toujours et passons devant plusieurs hôtels aux fenêtres OSB abîmées. Le glacier a rétréci et les touristes ont malheureusement disparu. À Brigue, nous nous arrêtons pour visiter le pont suspendu Hängebrücke über Rotten près de Fürgangen-Bellwald. Longueur 280 mètres, hauteur au-dessus de la rivière 94 mètres.

Nous marchons jusqu'à l'autre rive, jetons un coup d'œil, passons l'interdiction et continuons autour de Sion (encore une fois, cette année nous ne nous sommes pas tournés vers le plus haut barrage d'Europe, le lac des Dix au-dessus de Pralong) jusqu'à Martigny. A Martigny, on fait juste le plein et on monte sur la selle suivante vers la France. Bien sûr, il ne faut pas oublier le goûter traditionnel sur l'aire de repos au-dessus de la ville avec une vue imprenable. A quelques kilomètres, cette fois une douane vide et au bout d'un moment on entre à Chamonix, où, comme toujours, quand on arrive, les montagnes sont dans les nuages. Et j'ai mordu il y a longtemps le prix du téléphérique du Mont Blanc (chaque année est de plus en plus élevé), mais ce serait une lessive assez chère. Seuls les touristes japonais accompagnés d'un guide montent à l'étage. Nous sortons de l'autoroute et elle nous mène à travers des routes étroites et divers raccourcis à travers la campagne. Nous avons même attendu derrière un village qu'un troupeau de vaches circule. Donc, la voiture ressemblait à un lave-auto qui ne voulait pas la prendre.

Dans la soirée, nous sommes arrivés à notre première destination en France - la ville historique de Pérouges - qui est l'une des raisons pour lesquelles nous sommes si heureux de retourner dans le sud de la France. Nous avons un problème ici - le camp local, bien qu'il soit dans le guide, est visiblement hors service depuis plusieurs années. On en cherche un autre, mais ici, contrairement au reste de la France, c'est assez difficile. Alors Pérouges doit attendre demain et nous cherchons une nuit. Au final, on a la chance de trouver un camp en opération dans le noir (Saint Maurice de Gourdans) et parce qu'il est trop tard, la caisse ne fonctionne pas, ce que l'on gagne - sans document pour 15 Euros.